À la rentrée 2021, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a recruté 4387 étudiants à l’étranger, ce qui représente une hausse de 32 % par rapport à l’année précédente.
À l’automne 2020, la population étudiante internationale à l’UQAM avait chuté à 3325 individus – près de 900 étudiants de moins que l’année précédente.
Mais l’université a vite rebondi : à la rentrée 2021, elle a recruté 4387 étudiants à l’étranger, ce qui représente une hausse de 32 % par rapport à 2020. « Et on a de bonnes raisons de croire que la croissance va se poursuivre dans l’avenir », affirme M. Likongo.
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Dans le reste du Canada : en 2021, plus de 550 000 demandes de permis d’études ont été traitées par Ottawa, une hausse de 152 % par rapport à 2020 et 30 % par rapport à 2019 – du jamais vu. Et au rythme actuel, l’année 2022 devrait battre ce record.
À l’École de technologie supérieure (ÉTS), le nombre d’étudiants étrangers a grimpé de 39 % entre les années scolaires 2019-2020 et 2021-2022. Dès la prochaine rentrée, l’université s’attend à ce que les étudiants étrangers représentent 30 % de l’effectif étudiant total.
Une facture de plusieurs millions de dollars
Pour les universités, ce retour en force des étudiants étrangers est aussi payant. C’est qu’ils paient des droits de scolarité juteux – de 3 à 10 fois plus élevés que ceux des Québécois.
À titre indicatif, un étudiant étranger paie 25 462 $ par année au baccalauréat à l’ÉTS, alors qu’il en coûte 3533 $ pour un Québécois. (Ceci exclut les étudiants français et belges, qui profitent d’ententes spéciales avec le Québec.)
Je veux juste postuler pour la visa canada